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Réduire l’utilisation de la voiture individuelle en faveur des transports en commun ou du covoiturage est une des voies préconisées pour contribuer à diminuer l’émission des gaz à effet de serre et participer à la protection de l’environnement. Cette injonction se fonde sur le principe que le fait de se déplacer en voiture, ou non, relève d’un acte ou d’un choix individuel. A travers les résultats d’une étude empirique menée sur le campus universitaire de Luminy à Marseille, nous souhaitons, en replaçant l’usage de la voiture comme un élément de style de vie, soulever les contradictions et paradoxes qui émergent au sujet des pratiques éco-citoyennes. Dans le domaine des transports, il apparaît que les facteurs contextuels et socio-économiques jouent un rôle important et qu’en plus, en ce qui concerne l’usage de la voiture, les personnes privilégient des stratégies d’adaptation individuelle plutôt que des actions collectives. L’étude des comportements pro-environnementaux dans le domaine des modes de transport nécessite de prendre en compte l’ensemble des facteurs contextuels et structurels et, notamment, l’influence des politiques publiques dans ce domaine
Discipline :
Psychologie; Sociologie; Sciences économiques
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Domaines d'intérêt :
Mots-clés :
Voiture; Eco-citoyenneté
Couverture géographique :
France; Marseille; Luminy
Période(s) :
XXe siècle
Personne(s) :
Schleyer-Lindenmann, Alexandra; Jacqué, Marie; Ittner, Heidi; Ami, Dominique
L'écocitoyen au volant : entre choix subi et contrainte voulue. Résultats d'une recherche-action menée sur le campus de Luminy à Marseille
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Faire Savoirs
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n°
9
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2 010.